Qu'allons-nous faire maintenant?

La lettre de GARC est en général dédiée à l'information sur la rage mais ce mois-ci les conséquences des élections américaines sont au premier plan des préoccupations de beaucoup de monde. Qu'on s'en réjouisse ou qu'on le regrette, le succès de Trump représente la défaite de l'establishment et annonce une période d'incertitude. Comment son arrivée à la présidence va affecter l'ordre mondial? Et – bien sûr – quel en sera l'impact sur le soutien à l'aide internationale et aux efforts de prévention de la rage dans le monde?

Tout le secteur des organisations non-lucratives, bénévoles, se demande ce qui va arriver mais, comme le souligne Nonprofit Quarterly, “Il est difficile de distinguer quelles parties de la rhétorique de campagne seront mises en pratique, mais nous avons un certain contrôle sur la façon dont continuerons nos activités."

La réponse à la question "Qu'allons-nous faire maintenant?" est continuer et s'améliorer. En tant que communauté dédiée à la prévention de la rage, nous devons renforcer nos résolutions, consolider nos liens avec les organisations qui ont les mêmes objectifs et continuer à s'assurer que les décideurs comprennent l'importance et l'intérêt de la prévention de la rage.

C'est pourquoi, dans ce numéro, nous présentons de nouveaux développements sur le contrôle de la rage, y compris une mise à jour de l'approche raisonnée pour l'élimination de la rage; un résumé de la conférence sur la rage aux Amériques qui s'est tenue au Brésil; des résultats prometteurs sur la thermostabilité d'une vaccin antirabique; les gagnants du challenge MSD de la Journée Mondiale contre la Rage et de nombreux autres sujets.

Dans le prochain numéro, nous vous ferons un compte rendu complet de la 10ème Journée Mondiale contre la Rage. Nous pouvons déjà vous annoncer que 302 manifestations ont été enregistrées dans 55 pays différents, avec une augmentation des manifestations dans 5 des 7 régions. Si vous avez participé à une de ces manifestations, partagez votre expérience et vos photographies sur la page dédiée de notre site internet ou sur Facebook ou Twitter.

Comme toujours, nous aimons avoir un retour sur vos impressions. Si vous avez des commentaires, des suggestions ou si vous voulez soumettre un article pour la lettre, n'hésitez pas à nous contacter.

Traduit par Jacques Barrat, ANSES-Laboratoire de la rage et de la faune sauvage de Nancy, France