La collaboration Tous unis contre la rage permet de développer les compétences et les connaissances dans les pays d’endémie rabique en vue d’atteindre l’objectif de zéro décès humain par la rage

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A l’occasion de la 12ème Journée mondiale de la rage, la collaboration Tous Unis contre la rage met en lumière le rôle fondamental que doit jouer la collaboration intersectorielle si les décès humains par la rage doivent être éliminés d’ici 2030.

La  groupe collaboratif Tous Unis contre la rage, qui comprend l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation mondiale pour la santé animale (OIE), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Alliance mondiale contre la rage (GARC), a démarré suite au lancement en juin du plan stratégique mondial pour mettre fin aux décès humains dus à la rage transmise par les chiens d’ici 2030, intitulé Zéro d’ici 30. Le plan préconise une approche complète, progressive, intersectorielle, destinée à éliminer les décès humains par la rage transmise par les chiens. Il prend appui sur le travail réalisé par les quatre organisations ci-dessus pour faciliter la coordination entre les différentes institutions. Il vise à offrir une réponse intégrée aux besoins des pays en les impliquant et en leur donnant les moyens de mener à bien et de renforcer leurs efforts d’élimination. Cette approche limite les redondances et améliore l’efficience. Voici les points forts du plan :

  • Aider les gouvernements à concevoir et à préparer des plans stratégiques de type Une seule santé en vue de lutter contre la rage et l’éliminer, au moyen des différents outils et recommandations élaborés par la collaboration Tous Unis contre la Rage.
  • Soutenir les services vétérinaires et les systèmes de santé humaine afin qu’ils se conforment aux normes internationales de l’OIE et aux recommandations et règlements sanitaires internationaux de l’OMS.
  • Assurer un approvisionnement en vaccins canins de bonne qualité par l’intermédiaire de la Banque de vaccins antirabiques de l’OIE
  • Développer les compétences en diagnostic de la rage au laboratoire par la formation et organiser l’évaluation de ces compétences.
  • Accueillir la deuxième rencontre pan-africaine sur la lutte antirabique qui a réuni des représentants de la santé et de l’agriculture de 24 gouvernements africains pour leur permettre de s’informer sur la simplification des protocoles de vaccination humaine et de participer à des ateliers sur la surveillance et la planification stratégique autour de la maladie.
  • Initier un travail avec 29 pays pour amplifier la mobilisation de ressources financières, ainsi que les efforts au sein des pays pour soutenir la mise en œuvre de leurs plans antirabiques.

Investir aujourd’hui dans l’élimination de la rage permettra d’accélérer les progrès pour que l’objectif de 2030 devienne une réalité.

Pour en savoir plus :

Traduit par le Dr Brigitte Dunais, CHU de Nice, Nice, France